0251. PROMENADE DE JADIS.

Commentée par Auguste DROMELET (voir C. de J. n7).

LES COMMUNAUX, ROTHEUX, HOUTE-SI-PLOUT, PLAINEVAUX

a. – Nous prendrons encore le tram vert1 de SERAING jusqu’aux Communaux,2 non point jusqu’au terminus, mais jusqu’à l’arrêt « Avenue Bodart3 » l’avant-dernier (1h30 de Liège, 80 centimes).

b. (3/4 d’heure). – Et nous enfilons d’emblée cette avenue qui descend et remonte jusqu’à une route (rue de Rotheux) que nous montons à gauche [Echappée de vue sur la vallée de la Meuse, Jemeppe, Flémalle et le coteau d’en face jusqu’au terril de Grâce-Berleur4]. Au sommet, nous recoupons une autre route (rue de la Verrerie)5 qui n’est en fait que la « Voie l’Abbé » ou « Voie du ban » 6.

Le tram vert – SERAING – Biens communaux.
1947 – ROTHEUX -Le haut de la rue du cimetière1
Marie Madelaine DUBOIS et sa filleule.

Poteau indicateur qui mentionne: « Rotheux, 5 kilomètres ». Poursuivons. La voie devient un très large chemin de terre, couvert presque entièrement de gazon comme la susdite « Voie du Ban ».

C’est au reste l’ancienne route de Seraing à Rotheux, Nandrin et le Condroz7. Il s’engage immédiatement dans les bois de la Vecquée, qu’un haut talus de terre démarque sur toute sa lisière. Quelques pas plus loin, à droite, voici la tombe de nos braves petits Soldats tombés glorieusement dans le voisinage lors de la défense du fort de Boncelles8. – Le large chemin se poursuit, se rapproche d’un vallon boisé et tend à y descendre. Au début de cette descente, le chemin se rétrécit, s’excave, mais un sentier y est très praticable, sauf au passage d’un ruisselet qui dévale dans cette petite vallée. Puis le chemin redevient facile, empierré même, côtoie le ruisselet aux méandres nombreux. On atteint en biais une route, la nouvelle route de Seraing à Rotheux et La Neuville9.

(On peut rentrer dans ses pénates à Liège en regagnant d’ici le terminus du tram, Aux Communaux. Prenez la route, à gauche, 20 minutes, facile et agréable, sous bois. Tram 1h15, 90 centimes).

c. (3/4 d’heure). – Continuons la route à droite. Elle se poursuit environnée de la forêt, à gauche « La Vecquée », à droite le parc soigneusement clôturé du château de la Neuville10 (propriété de M. le baron de Tornaco).

Il y a vingt-cinq minutes de marche ainsi. La route est aisée, propre, ombragée.

Mais tout à coup, nous voici à la lisière de la Vecquée11.

[et, comme par magie, un paysage inattendu se déroule devant nous: au bout d’un plateau verdoyant de prés et de cultures: le village de Rotheux, s’aligne comme un jouet de Saint-Nicolas, à la lisière de la plaine, les maisons plantées les unes à côté des autres, l’église, – la moderne – dominant le tout comme le berger au milieu du troupeau; et plus modeste, non loin, une autre église – l’ancienne – alors que de très lointains horizons boisés s’estompent dans l’interstice du plateau]. Le bois de Tornaco se poursuit à droite. Deux ou trois maisons. puis un poteau indicateur avec une route prenant à gauche12. Elle conduit au centre du village. Elle descend un peu; une croisée ; un « potai » ou mare d’eau13. Plus loin deux jolies habitations Régence, riches de coloris, se sourient juste en face l’une de l’autre.


ROTHEUX – Potale – Ancienne sacristie. 1745

Si le territoire de la commune actuelle de Rotheux faisait partie du Duché de LIMBOURG, la partie orientale, depuis le village, appartenait à la seigneurie d’ESNEUX et le surplus constituait la petite seigneurie de la Rimière, dépendance allodiale de l’abbaye du Val-Saint-Lambert; le petit fief des Granges, et le hameau de la Trixhe-Hosdin, tenaient à la seigneirie de la Chapelle (Tavier). – Les manants de Rotheux étaient justiciables de la cour d’Esneux; ceux de la Rimière possédaient leur cour de justice.


ROTHEUX – Rue des Deux Eglises.
Ferme de la 2ème moitié du 18e siècle.

La petite église, fut construite en 1764 et 1765. Lors de l’édification de la nouvelle, toute proche, l’ancienne fut rachetée par le châtelain d’Englebermont, feu M. Henri de Laminne, et sert de local au patronage. On peut y voir divers souvenirs historiques: pierre funéraire de Jean de NOLLET et Anne-Marie de WARK, son épouse (1701), deux tableaux, un Saint-Lambert, patron de l’église, et une Adoration des Bergers (par G. Michel, 1647), une cloche donnée par l’abbé Le Rond, du Val-Saint-Lambert (1681); un ancien linteau de porte aux armes de Sélys et Hock (1631); une croix de 1743 (François de l’Abay et Marie-Anne Ponthier); une niche de 1745.

ROTHEUX – Rue des Deux Eglises.
Logis en L sous bâtière d’ardoises.
Clé de linteau datée de 1780.

2 Nous voici au coeur de Rotheux, avec son ancienne église intelligemment conservée.

Quelques pas plus loin sur la route ou rue, voici le nouveau temple, avec sa haute flèche, visible de très loin (Alt. 267 mètres). Nous avons eu maintes fois l’occasion de la signaler14.

… petit calvaire monolithique …1863
ROTHEUX au coin de la rue du cimetière
et de la rue Duchêne.

d. (3/4 d’heure). – Deux routes prennent successivement à droite; une troisième, au bout, à gauche15. C’est notre chemin. [Aussitôt en face et à droite l’horizon présente quelques plans boisés]. Nous n’irons pas plus loin sur cette route: deux cents mètres plus loin, elle rencontre une autre route perpendiculairement – un petit calvaire monolithique à l’angle16, – et nous descendons à droite doucement. (Un sentier, pour les amateurs, coupe l’angle)17. [En face, le paysage est joli avec ses rangées d’épicéas ou de peupliers, et ses arrière-plans éloignés jusque dans la direction de Beaufays et Louveignée…]18. Mais il y a sur la droite, une échappée de vue ravissante sur une série de vallonnements boisés s’étendant en remous (vers Nandrin). Quelques dernières maisons19. La route côtoie le petit cimetière, puis fait un coude net à gauche [Devant un joli fond avec une série de boqueteaux…]20. Elle passe entre deux étangs artificiels carrés – dont un, à droite est asséché, dont l’autre à gauche noya les frères Looze, en 1854, ainsi que l’indique une croix de fonte.

ROTHEUX – Rue du cimetière.
Croix commémorative.
23 juillet 1854.
Victor Joseph LOOZE, 17 ans
Auguste Joseph LOOZE, 19 ans.

Une double rangée d’épicéas de belle taille21, ombrage harmonieusement le chemin qui vient, perpendiculairement, tomber sur une autre route bordée de très hauts peupliers22. Nous la suivons à droite. Bientôt [l’horizon deviné à la sortie du village se précise d’ici: Un large vallon en face de nous entr’ouvre cette perspective: Les hauteurs de Tilff et Méry et Beaufays avec les bouquets d’arbres qui les couronnent: Puis vers la droite, les plateaux du Hornay vers Louvegnée]. La route fait une courbe élégante, puis reçoit une route venant de la Salle; à l’angle la maison du concierge du château Des Granges, que bientôt nous frôlons, coquette bâtisse toute blanche. [En face, le fond s’est transformé et le village de Plainevaux y a semé ses maisons. C’est un site de toute beauté23, avec la route de Seraing qui dégringole comme un ruban blanc, vers Hoûte-Si-Ploût, et au-dessus les bouquets de pins de Pireheyd]24. Mais c’est au débouché au bout du parc [que l’horizon est merveilleux et compense toutes les fatigues de cette promenade! On devrait installer là un banc… C’est l’ensemble de tout ce que nous avons décrit précédemment: Plainevaux et ses vallées, à bout portant le hameau de Bonsgnée vers lequel nous progressons, celui de Strivay derrière, les hauteurs et montagnes de Beaufays où on aperçoit les arbres de la grande chaussée de Spa25. A gauche un avant-plan boisé, le fond de Hoûte-Si-Ploût; c’est superbe]. La route se met à descendre doucement vers le hameau de Bonsgnée, commune de Rotheux, qu’elle ne tarde pas à traverser en une large courbe. Une mare26, des fermes et habitations, un mur bas et auprès un beau tilleul centenaire. [Jolie vue toujours sur le vallon boisé du Fond de Martin ou de Hoûte-Si-Ploût à droite; l’église de Fontin au loin et la crête de Hornay].

Bifurcation vers La SALLE.

A l’angle de la dernière maison, à droite27, un sentier ou chemin descend entre les prés et vient buter contre une prairie où « un monteu » ou échalas permet au sentier proprement dit de continuer droit. [Joli aperçu en face sur une colline couverte d’une sapinière, colline portant li « Fène-Pire« ]28. Il dégringole vers la voie ferrée du vicinal Ougrée-Warzée29, qu’il traverse, et rejoint un chemin à poursuivre tout droit encore.

PLAINEVAUX – La fine pierre.
Photo A.C.L. 407 E

On aboutit au ruisseau glissant entre les blocs de pierre sous les buissons; une passerelle de planches nous permet de le franchir sans difficultés30, et nous remontons à la route de Plainevaux à Hoûte-Si-Ploût, en fait la grand’route de Seraing à Hody et Stavelot31. (On peut prendre à droite ou à gauche. A droite, on atteint les auberges de Hoûte-Si-Poût en quelques minutes et l’on peut poursuivre comme en notre promenade 54 ; l’itinéraire du Fond-de-Martin, puis Strivay et Plainevaux – ou remonter directement à gauche sur le village de Plainevaux, comme suit):

PLAINEVAUX « Li Bruta »

c. (20 minutes). – La route remonte ce très joli fond de Plainevaux. Une croisée avec poteau indicateur32. Continuez. Vous recoupez aussitôt le vicinal. Une courbe avec à gauche un calvaire de 1859; à gauche dans le fond, le moulin33. La route monte droit alors, assez fort, longuement.

Quelques maisons du village, la gare du vicinal34, puis une croisée de routes35. Continuons à monter doucement; une nouvelle croisée36. La route se poursuit accomplissant diverses sinuosités pour diminuer la pente assez forte. Elle côtoie tout le village qui s’éparpille dans le fond à gauche. Nous atteignons une nouvelle croisées de route quasi au-dessus de la montée37. Une cabine de l’éclairage électrique se trouve à l’angle droit de la croisée.

d. – De ce point, on pourra regagner le tram au terminus des Communaux, comme en notre 51e Promenade; descendre à gauche, la route très rude, tourner à droite et franchir le ruisseau, remonter38 et prendre à droite la « Voie du ban »39 à l’angle du parc du château ou bien poursuivre à droite la route vers Beauregard, et les Boncelles.

1     Comme la plupart des promenades décrites dans ce guide, elles ont leur départ de LIEGE, place Saint-Lambert qui, à cette époque déjà, possédait un réseau de transport en commun assez développé.

2     « Communaux » le quartier sud de Seraing garde encore son appellation de « As K’mones » ou de « Biens Communaux ». Souvent aussi pour les usagers du tram le vocable « terminus du Beau Séjour » précisait bien l’endroit. Les Neupréens vélocipèdes d’avant 1960, se rappelleront les deux garages « Jacques » et « Nadin » qui pouvaient accueillir près de deux cents vélos.

3     Ancienne appellation de l’actuelle « Avenue du Progrès« . Cette rue portait à l’origine le nom du notaire Joseph BODAR, promoteur de l’urbanisation de ce quartier vers 1895 et de l’installation du tram SERAING BIENS COMMUNAUX dont le terminus se situait à cette époque à hauteur du château de Madame Jacques.

4     A cette époque mis à part quelques sarts et bruyères communaux la quasi totalité des terrains étaient des prairies c-à-d une des zones herbagères de SERAING, ce qui laissait encore assez d’espace pour de belles perspectives paysagères. Sans oublier la « Tour Marcotte » une curiosité pour l’époque, qui a fait place à un autre habitat.

Maintenant pour s’en faire une idée, il suffit de faire une visite au restaurant (5ème étage) du Centre hospitalier du Bois de l’abbaye pour y jouir d’une belle vue panoramique.

5     La « rue de la Verrerie » ainsi appelée depuis 1867, avant rue des Verriers par sa liaison avec la cristallerie du Val. Ce qui à l’époque n’était qu’un simple croisement a du être aménagé (face à l’Athénée) et le tronçon vers Boncelles et Rotheux a été rebaptisé « rue des Nations Unies ».

6     « Voie du Ban » qui fera l’objet d’autres promenades, dans nos prochains numéros.

7     Actuellement c’est la « rue Mont Chéra » pourquoi Mont…?

« Chera » étymologiquement « tchera » = voie (comparer avec le verbe wallon « Tcheri ») signifie voie charretière.

8     Cette tombe provisoire de seize soldats, tombés lors des engagements d’août 1914, n’existe plus . Seuls deux cyprès en délimitent encore l’endroit à hauteur et en face du « Sentier des Braves » ainsi baptisé par la ferveur populaire des promeneurs de l’endroit, pour perpétuer le souvenir. Après la guerre il fut décidé de rassembler dans les cimetières militaires de Boncelles ou d’Ougrée, les corps des soldats, inhumés sur les lieux même des batailles de 1914 , dans les alentours du fort de Boncelles.

9     Nous sommes au lieudit « Ritchérâ » à la jonction de l’ancien et du nouveau chemin vers Neupré et le Condroz. c’est aussi le nom du ruisseau qui longe en partie les deux chemins.

A quelques pas vers Rotheux à gauche de la route et en contrebas du chemin une source et fontaine dédiée au « Père Antoine » dont les adeptes « Antoinistes » viennent encore assez régulièrement en pélerinage.

Certains se rappelleront aussi, qu’en amont de quelques 150 m toujours vers Rotheux et à droite dans le bois on a fabriqué des briques comme jadis à Rotheux et à Plainevaux. Il faut aussi préciser que cette activité n’a duré qu’une saison.

10     Je me souviens encore de ce parc bien clôturé, aux haies régulièrement taillées (charmilles têtards), quand garçons et filles nous parcourions la route à vélo, ainsi que bon nombre d’adulte se rendant à leur travail quotidien, .

Avant 1895 quand il n’y avait ni vélo, ni tram nos grands-parents et leurs parents ne s’étonnaient nullement de faire le trajet à pied jusqu’au Pont de Seraing…et parfois avec le bateau mouche faire une croisière, si l’on peut dire, jusque Liège (Evêché).

11     L’actuel carrefour du « Chêne Madame », la « route du Condroz » de même que l’entièreté des habitations environnantes n’existaient pas. Seule la route venant de Seraing se prolongeait par l’actuelle rue Bonry en bordure du bois (le parc) côté droit jusqu’au-delà du garage Bourdouxhe, avec seulement 2 ou 3 maisons entourées de prairies coté gauche.

Cet endroit est la conjonction des 3 anciennes communes de Neuville, Rotheux et Plainevaux et déjà dans les années 30 ce lieudit s’appellait « NEUPRE(a noû pré)… prémisse d’une fusion qui sait? (voir page carte IGN, ci-jointe, édition 1938, revue et rééditée en 1949)

12     Nous sommes à la jonction de l’actuelle « rue des Deux Eglises » avec la rue Bonry.

Si le territoire de la commune actuelle de Rotheux faisait partie du Duché de LIMBOURG, la partie orientale, depuis le village, appartenait à la seigneurie d’ESNEUX et le surplus constituait la petite seigneurie de la Rimière, dépendance allodiale de l’abbaye du Val-Saint-Lambert; le petit fief des Granges, et le hameau de la Trixhe-Hosdin, tenaient à la seigneirie de la Chapelle (Tavier). – Les manants de Rotheux étaient justiciables de la cour d’Esneux; ceux de la Rimière possédaient leur cour de justice.

La petite église, fut construite en 1764 et 1765. Lors de l’édification de la nouvelle, toute proche, l’ancienne fut rachetée par le châtelain d’Englebermont, feu M. Henri de Laminne, et sert de local au patronage. On peut y voir divers souvenirs historiques: pierre funéraire de Jean de NOLLET et Anne-Marie de WARK, son épouse (1701), deux tableaux, un Saint-Lambert, patron de l’église, et une Adoration des Bergers (par G. Michel, 1647), une cloche donnée par l’abbé Le Rond, du Val-Saint-Lambert (1681); un ancien linteau de porte aux armes de Sélys et Hock (1631); une croix de 1743 (François de l’Abay et Marie-Anne Ponthier); une niche de 1745.

2

13     Cette mare (comme beaucoup d’autres) n’existe plus, elle a été comblée pour faire place à une pelouse d’honneur où l’on a inauguré ce 10 septembre 1994 une stèle commémorative de la libération de Neupré… il y a 50 ans.

Si le territoire de la commune actuelle de Rotheux faisait partie du Duché de LIMBOURG, la partie orientale, depuis le village, appartenait à la seigneurie d’ESNEUX et le surplus constituait la petite seigneurie de la Rimière, dépendance allodiale de l’abbaye du Val-Saint-Lambert; le petit fief des Granges, et le hameau de la Trixhe-Hosdin, tenaient à la seigneirie de la Chapelle (Tavier). – Les manants de Rotheux étaient justiciables de la cour d’Esneux; ceux de la Rimière possédaient leur cour de justice.

La petite église, fut construite en 1764 et 1765. Lors de l’édification de la nouvelle, toute proche, l’ancienne fut rachetée par le châtelain d’Englebermont, feu M. Henri de Laminne, et sert de local au patronage. On peut y voir divers souvenirs historiques: pierre funéraire de Jean de NOLLET et Anne-Marie de WARK, son épouse (1701), deux tableaux, un Saint-Lambert, patron de l’église, et une Adoration des Bergers (par G. Michel, 1647), une cloche donnée par l’abbé Le Rond, du Val-Saint-Lambert (1681); un ancien linteau de porte aux armes de Sélys et Hock (1631); une croix de 1743 (François de l’Abay et Marie-Anne Ponthier); une niche de 1745.

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14     Nous aurons l’occasion d’en parler plus longuement dans un prochain cahier compte tenu qu’elle est centenaire. (1895-1995)

15     Deux routes à droite, ce sont les « rue des Moges » et « rue Maflot » (la « rue Biens Lefèvre » date seulement des années 70). La troisième à gauche est l’actuelle « rue Duchêne », précédemment, faussement baptisées « ‘rue Bout de Rotheux » alors qu’il s’agit d’un lieu-dit.

16     La route perdiculairement est la « rue du cimetière » et le calvaire est daté de 1863, il a été déplacé à gauche à proximité de l’actuelle potale dédiée à N-D « Reine de l’Univers » (inaugurée le 9/12/1954).

17     Ce sentier a été supprimé suite à l’implantation de la nouvelle Ecole de l’Etat (aujourd’hui de la Communauté).

18     La ligne d’horizon extrême permet de situer le château d’eau de Harzé proche de l’autoroute des Ardennes (sortie 47) à environ 20 kms (vol d’oiseau).Cette ligne de crête est bien visible la nuit grâce aux éclairages des différentes sorties d’autoroute.

19     C’est à l’approche du cimetière en se retournant vers la gauche, à l’époque cette partie de l’actuelle « rue Duchêne » ne comptait que deux fermes (Larock et Duchêne) et 3 maisons, avant d’arriver à ce que nous pourrions appeller le hameau du « Bout de Rotheux ».

20     C’est l’actuelle « rue du Petit Moulin » … Pourquoi?

21     Ils ont été abattus et remplacés par des peupliers côté prairie et des mélèzes coté bois. Au sujet de ce bois, que certains appellent « Le Planté » savez-vous qu’il a été planté seulement au début du siècle (+/- 1905).

22     C’est la route de Bonsgnée et seulement 2 peupliers subsitent encore à droite de la route en bordure de la terre agricole. Les autres ayants été abattu pour l’exploitation .

23     Aujourd’hui l’urbanisation s’intensifiant, nous devrions écrire « c’était un site de toute beauté ».

24     PIREHEYD = lieu dit de Plainevaux. lorsque l’on monte de Grandzée (Strivay) vers Plainevaux avant d’arriver au « Monument de Menten » à droite le « bois de PIREHEYD » au- delà des maisons assez bien reculées de la route (ce bois a eu son histoire en août 1914).

25     Les arbres ont disparu comme beaucoup d’autres, sacrifiés pour les nécessités de l’automobile. Ils ont été remplacés par des luminaires d’éclairage autre necessité, combien utile aujourd’hui. Mille regrets pour les arbres.

26     Elle aussi a disparu pour faire place à un parterre. Voir photo C. de J. 3 page 63.

27     Aujourd’hui, il faut dire, l’avant dernière maison. C’est une ferme. La dernière maison (villa style – vieux Liège-) en contrebas de la route est postérieure à la promenade décrite. Vous devez savoir que cette villa a été construite dans les années 40 à la demande de feu Monsieur Paul LALOU, directeur de la Société des « Trams Verts » (Liège – Seraing). Il y a résidé pendant plus de vingt ans. Il était, disait-il , amoureux du coin.

28     « Sur le sommet de la crête plantée de pins sylvestres, se trouve l’émergence d’un banc de poudingue, qui est surmonté d’un bloc isolé, énorme, surnommé « li Fène Pire » (la pierre étroite haute de 2.5 mètres longue de 4 mètres et large de 1.5 mètre).

Une légende veut que chaque soir, sur le coup de minuit, le bloc descende au ruisseau et puis remonte.

29     Cette voie ferrée a été supprimée en 1947.

30     La passerelle a disparu depuis belle lurette, gamin (né à Bonsgnée) avec d’autres nous allions souvent jouer dans le ruisseau en amont de l’endroit pour y faire des barrages.A l’époque nous devions franchir le ruisseau en marchant sur quelques grosses pierres.

31     En face, l’ancien établissement « La vieille Auberge » à l’époque « Café de la Fine Pierre ».

32     A droite, la route monte vers STRIVAY et longe la « Fine Pierre ». A gauche la route en direction de Rotheux (via Bonsgnée).

33     Du moulin et de la ferme il ne subsiste, hélas, que des ruines.

34     Le site de la gare, ayant été laissé à l’abandon pour finalement être vendu à un privé qui y a installé un atelier de carrosserie.

35     Croissement de la route du village (Plainevaux) vers Strivay. Ensuite nous longeons l’ancienne ferme DEFECHREUX qui a été réaménagée en un complexe commercial.

En face le lotissement de « la Marlir » (El mârlir) à l’époque une vaste prairie offrant une magnifique perspective sur le village de Plainevaux.

36     A droite la « rue Grosse Pierre » et à gauche la « rue du Christ »

37     A droite la « rue Croisette » et direction Beauregard, à gauche la route descend vers le village « rue du centre ». C’est aussi la suite de la promenade (d)

38     Remonter l’actuelle « rue des Chartreux »…dans la montée à droite « Li BRUTA » une canalisation aménagée dans le ruisseau, pour permettre aux fermiers de s’approvionner en eau.

39     La « Voie du Ban » n’est plus praticable à cet endroit et de plus est à déconseiller par le fait qu’elle a été coupée par le tracé de la « route du Condroz » et l’aménagement d’une berne centrale, qui rend la traversée plus que dangereuse.