3ème partie. Paul DANGOXHE
27 avril 1652 (CJ Pl – Port. 20 – Chemise : Transports – en général non paginé – fol. 9)
Autorisation de parfois moudre les dimanches et en nocturne les jours de fête
« A la requeste de Jean Collegnon moulnier certifions et attestons a tous ceux quil appartiendrat qu’en temps de secheresse d’esté et de grande gelees dhiver le moulin dudit Plenevaux est en grande necessité deaux, estant necessaire pour servir le commun que le moulnier dillecque retienne les eaux dans le vivier qui est joindant dicelluy moullin tellement que quant il arrive quil les retient pour un samedÿ au soir jusques au dimanche au matin il est oblige de necessite de mouldre les les (sic) moulnees le mesme dimanche au matin. Et tout de mesme lors quil arrive la nuict des jours de festes, laeyant veu tousjours ainsi user1, estant sans cela impossible audit moulnier de servir le peuple ».
18 juin 1653 (CJ Pl – Port. 20 – Chemise : Transports – en général non paginé – fol. 19 …)
Balthazar de Mollin demeurant à Lize, juridiction de Seraing, reporte à Jean Collignon, meunier de Plainevaux, notamment une pièce de terre « en lieudit a Petit mollin joindante vers Meuse au tiege de Pauvillon mollin« .
29 novembre 1662 (CJ Pl – Reg. 16 – fol. 51)
… « en lieudit au Grand preit dessoub le grand mollin ».
04 -05 octobre / 12 novembre 1669 (VSL – Reg. 175 – fol. 419 v/) (CJ Pl – Reg. 15 – fol. 152 v/ …)
Visite du moulin ravagé par un incendie et nécessité de reconstruire
Jean Wathy, mari de Marie Collignon, obtient de la Cour de justice, à la requête de Dom Jean Stephany, administrateur de la seigneurie de Plainevaux, l’autorisation de réparer le moulin.
Il est constaté que « maison, moullin, grange, stabelerie [sont] tous entierement gastez et ruinez par lincendie … ayant treuve restants endit mollin et appendices une ache de mollin et les deux rues2 sans arbre brissez et de peu de valeur … « . La reconstruction s’impose : « avons enseigne de reparer de fond en comble ». Le « fourny inhabitable a cause de la maladie contagieuse presemptement ÿ gissante … « , « il debvrat estre brusle et de ce fait repare ».
23 mars 1680 (VSL – Reg. 592 – n.p.)
André Ponthier, mayeur de Plainevaux, représentant l’Abbé du Val Saint-Lambert, ainsi que le sieur Stiennon, bailli d’Esneux, « commis de Mons[ieur] le Comte [d’Argenteau] », procèdent à un marquage de chênes « dans le fond du Heid de Bioleuxverslemoulin remontant versle Roteux« ,le long duruisseau qui sépare les deux seigneuries. Il est question de « la fontaine qui est la source de ce ruisseau qui descend le long de la seig[neur]ie faisant separation et se rend au Fond Martain dans la riviere d’Ourte, cette fontaine s’appelant communement Pirgotte est joindante aux terres du Troboten3, alle grosse charnalle (?), laquelle forme le ruisseau assez gros avec les pluÿes en eaux venantes du boisdesRoteux, lesquels les cessent en estez4, mais la fontaine ne tarit jamais qui a toujour un coulant assez passable ».
09 juin 1659 (CJ Esn – Reg. 30 – fol. 6)
A la demande de Jean Flagothier et de son fils, un état des lieux (« visitation ») du moulin de « Xhoutsiploux » est dressé par Jean Collignon (Jean Colgnon), « moulinier de Plennevaulx cognoisseur assume ».
13 avril 1693 (VSL – Reg. 175 – fol. 409)
« Visitation du grand mollin de Plennevaux » par Antoine Frérard, meunier de Tavier et Jean Michel, expert : les toits de la maison, du moulin et du fournil sont à refaire.
31 juillet 1703 (VSL – Port. 163 – n.p.)
Copie authentique d’un acte du 24 septembre 1446 de l’Abbaye de Saint-Jacques à Liège (« Par extrait du troisieme livre des tenants de la couree jurée de monastere de St Jacque fol 146 ce que j’atteste ») : « sur la voie de Pauvilhonmollin« .
29 avril 1711 (CJ Pl – Reg. 11 – fol. 89)
Henry Thomas, représentant Jean Collignon, relève un demi bonnier à Maronfontaine près de la Follerie. Il s’agit de la terre acquise par André de Codiviolle le 02 août 1597.
02 décembre 1711 (VSL – Reg. 38 – fol. 142)
ReliefErreur : source de la référence non trouvée par Lambert Bouchon (écrit aussi Bouxhon), mayeur de Tilff, touchant le vieux moulin de Plainevaux, concédé en rendage le 14 mai 1522 à Baudouin de Mosbeux,
28 mars 1713 (CJ Pl – Reg. 11 – fol. 150 …)
Transcription d’un acte de rendage passé devant le notaire Jaspar de Labye le 23 mars 1713 et qui concerne le vieux moulin ayant autrefois appartenu à Baudouin de Mosbeux. Lambert Bouxhon, mayeur de Tilff, (« mayeur de Tif ») rend à Toussaint de Strivay, meunier :« un beau moulin de piere a deux rouues5, une maison, etables et autres edifices avec les jardins vivier stange … gisant dessoub le vilage dudit Plenevaux pays de Liege en lieudit al Grosse Piere au coin du pre d’ Abihey« . Le preneur possède déjà un moulin à Liège.
02 mai 1720 (CJ Pl – Port. 20 – Testaments passés à la cure – n.p.)
Marguerite le Beghon (Marguerite le Begond), veuve de Nicolas de Strivay, teste en faveur de ses enfants, laissant à son fils Toussaint (Tossain) notamment une nappe qui est « icÿ au moulin ».
26 septembre 1721 (CJ Pl – Port. 20 – Testaments passés à la cure – n.p.)
Jean Lonhienne, curé de Plainevaux, enregistre le testament de Toussaint Strivay qui « laise et cede [le moulin] a son frere Jean ». En dédommagement, ledit Jean « paierat a son frere Noel une somme de cent ecus et a sa sœur Catherine une autre somme de cent ecus ».
05 février 1742 (CJ Pl – Port. 20 – Testaments passés à la cure – n.p.)
Devant Jean Lonhienne, curé de Plainevaux, Toussaint Strivay (Tossain Strivaix) révoque le testament du 26 septembre 1721.
16 août 1757 (CJ Pl – Port. 20 – Testaments passés à la cure – n.p.)
Hubertine Doseray, veuve de Toussaint Strivay, dicte ses dernières volontés à Pascal Marlay, curé de Plainevaux, le testament étant « fait et passe dans le grenier au dessus de la demeure de laditte testatrice situee au moulin de Plennevaux », en présence de Jean Thomas et d’Antoine François Delattre, vicaire de Plainevaux. Elle y cite parmi d’autres son neveu Hubert Strivay.
1769 (Com Pl – Reg. 12 – fol. 245 … – Rapport général des biens de la communauté de Plainevaux)
Le rapport mentionne pour cette année là « la mesure pour Hubert Strivais » du moulin : « le jardin potager dudit moulin », « l’etang du moulin« , « la digue dudit etang y compris l’endroit ou passe (sic) les chenaux ».
1796 (Com Pl – Reg. 13 – fol. 45 – Biens de la communauté de Plainevaux)
Sont cités les biens de Toussaint Denis Strivay (Toussaint D: Strivai), notamment trois pièces de prairie « proche son moulin », « l’etang du moulin », « la digue dudit etang y compris l’endroit ou passent les coulieres ».
17 juin 1823 (Ec Pl)
Décès en lieudit « Moulin de Plainevaux » de Toussaint Denis Strivay, meunier, âgé de 69 ans, époux de Marguerite Montulet et fils de Hubert Strivay et d’Elisabeth Halleux, meuniers.
1833 (Com Pl – Reg. 19 – État de classement des propriétés)
« Section des Chartreux », en lieudit « Au Moulin de Plainevaux« , le moulin et son réservoir, ainsi que « Section de la Fine Pierre », en lieudit « Ruisseau de Plainevaux », le deuxième moulin, sont tous deux repris dans les propriétés ayant appartenu à Toussaint Denis Strivay.
02 novembre 1833 (Com Pl – Reg. 22 – Matrice cadastrale – Vol. 1 – Art. 133)
« La veuve Toussaint Denis Strivay », de profession « meunier » (sic), possède des biens en différents endroits de Plainevaux : « el Waide », » Moulin de Plainevaux« (maison, moulin, pâture, verger, pré, jardin, réservoir du moulin), « Tesniere », « Bollandfontaine », « sur Valée » (sic), « l’enclos du Tige d’Esneux », « village de Strivaux », « campagne derriere chez Piret », « au Marais », « au Maray », « pré Ailid », « auRuisseau de Plainevaux » (pré, moulin).
1845 et suiv. (Com Pl – Reg. 23 – Matrice cadastrale – Vol. 2 – Art. 216) (Com Pl – Reg. 24 – Matrice cadastrale – Vol. 3 – Art. 216-332-333-334)
Henri Joseph, Toussaint Joseph et Hubert Joseph Strivay, meuniers, sont maintenant propriétaires des lieux susdits.
25 janvier 1878 (Ec Pl)
Déclaration du décès de Henri Joseph Strivay, meunier, par Henri Joseph Chrisostome Dellevaux, son gendre.
1863-1892 (Com Pl – Reg. 25 – Matrice cadastrale – Vol. 4 – Art. 334-396-428-505)
Démolition du petit moulin
Henri Joseph Strivay, Hubertine Strivay et son époux Joseph Dellevaux se succèdent comme meuniers propriétaires des « moulins à eau à farine » situés « au Moulin de Plainevaux » et « au Ruisseau de Plainevaux« . En 1891, pour répondre à une modification du tracé de la route, la démolition totale du petit moulin est achevée.
1892-1893 (Com Pl – Reg. 26 – Matrice cadastrale – Vol. 5 – Art. 544)
La famille Braconier devient propriétaire du moulin de Plainevaux restant.
A suivre…
1 l’ayant toujours vu faire ainsi
2 les deux roues sans arbre, brisées
3 Trou Bottin
4 en été
5 roues