2121. Visite de la « Maison de la Métallurgie et de l’industrie » et du « « Musée des Transports en Commun du Pays de Liège ».

Jules PAQUAY

Nous avons consacré une journée à la (re)découverte de deux musées situés dans la région liégeoise.

LA MAISON DE LA METALLURGIE ET DE L’INDUSTRIE

Installé dans une ancienne usine métallurgique absorbée par le GROUPE ESPERANCE LONGDOZ , ce musée a d’abord été un musée d’entreprise avant de se constituer en ASBL ayant pour objet « la culture scientifique, technique et industrielle et la promotion touristique du patrimoine associé ». Les collections sont articulées sur trois thèmes majeurs : métallurgie-énergie-informatique » .

A l’écoute des explications dans la vieille forge.

Topographie de l’industrie métallurgique de la Principauté de Liège au 17ème siècle.

Vue de la vieille forge.

Notre guide, dynamique et compétent, nous introduit d’abord devant le plus ancien haut-fourneau (à bois) de Wallonie (1693) couplé à une forge wallonne équipée de deux makas1 avant de nous présenter le premier laminoir du monde.

JOHN COCKERILL nous introduit ensuite dans la sidérurgie moderne.

La salle de la métallurgie des non-ferreux nous rappelle l’invention du liégeois Jean-Jacques DONY (1806) qui permit le développement de l’industrie du zinc à Liège au quartier St-Léonard.

Le circuit énergie permettra de mettre en avant quelques liégeois ou wallons :

Renkin SUALEM (1685), Zénobe GRAMME (1863), Etienne LENOIR (1859).

Enfin la tabulatrice d’HOLLERITH (1888) introduit le circuit informatique. Mais nous arrivons au terme de cette visite. Le guide réussit à nous convaincre qu’il faudra revenir pour compléter et approfondir cette première approche.

Cette matinée fut fructueuse, un bon repas bien mérité nous attendait.

Avant la visite du musée des transports…

MUSEE DES TRANSPORTS EN COMMUN AU PAYS DE LIEGE.

Un ancien dépôt de trams abrite ce musée qui présente une riche collection de véhicules : plus d’une cinquantaine. Tous ont roulé sur le réseau et, en fin d’utilisation, ont été restaurés et sont entretenus par des amis du musée, bénévoles et anciens membres du personnel.

Début de la visite au musée des transports.

Le guide nous les présente en ordre chronologique en détaillant les adaptations successives nécessitées par l’évolution de la clientèle et/ou permises par les progrès techniques : taxis hippomobiles, trams à traction chevaline puis électrique, trolleybus, autobus… en attendant la renaissance annoncée du tram…

Au début, les transports en commun étaient plutôt onéreux pour les petits budgets et étaient utilisés surtout par une classe aisée. Aujourd’hui la situation a bien changé ; nous les empruntons de plus en plus souvent et après cette visite, si nous apprécions mieux les améliorations, nous en attendons davantage.

1 gros marteau à fer d’environ 400 kg, qui cinglait les gueuzes affinées en fer. (éventu.)

Maison de la métallurgie

Musée des transports