1002. Visite culturelle “LE MUSEE DE LA VIE WALLONNE”

Le samedi 13 février, une quarantaine de membres de “Mémoire de Neupré” répondait à l’invitation d’Alain Gerard Krupa pour une double visite au Musée de la Vie Wallonne.

1.- LIEGE A LA BELLE EPOQUE

C’est sous une triple forme que le Musée nous invite à revivre une part du passé liégeois : Liège à la “Belle Epoque”;


Marchand d’allumettes.
Liège XVIIIème siècle – MVW

Un premier parcours nous fait approcher le mouvement “Art Nouveau” et admirer le mobilier légué par la fille de Jean Burgraff, premier ouvrier de Gustave Serrurier-Bovy. Ce mobilier, conçu et réalisé à la façon du “maître”, nous permet d’imaginer tout un mode de vie de 1900 à la première guerre mondiale, où le “style” était remis en question et que certains parmi les visiteurs ont encore connu chez leurs parents ou grands-parents.

Dans ce parcours, affiches et photographies succèdent aux mobiliers. C’est toujours avec émotion que l’on revoit les affiches de l’époque. Elles évoquent avec une conception artistique toute personnelle des auteurs, une remarquable précision de lieux, dates et événements du début du

XXème siècle. Quant aux photographies, il s’agit d’épreuves réalisées par la technique “autochrome” commercialisée en 1907. Procédé onéreux, il donnait des épreuves aux couleurs certes séduisantes, mais peu fidèles. Certains ont reconnu, parmi les photographies exposées et faisant partie des collections du Musée de la Vie Wallonne, des paysages connus et qui, depuis, ont bien été modifiés.

L’exposition se termine par un heureux rassemblement d’objets divers qui reflètent une manière de concevoir les choses, de les réaliser, et de vivre : appareils électriques, de communication, dessins et maquettes nous font d’autant mieux apprécier le chemin parcouru en ce début du XXème siècle, mais aussi, les pas de géants qui ont été réalisés par l’humanité en ce début du troisième millénaire.

2.- VISITE DU MUSEE

Deux guides ont orienté nos membres vers quelques tableaux choisis représentant la vie quotidienne de nos ancêtres. Pour les uns, ce fut une découverte, pour les autres, une redécouverte combien appréciée avec un sentiment de nostalgie.

Le Musée subira sous peu une profonde cure de jouvence pour répondre à la conception muséographique actuelle. Suivant le responsable et initiateur de cette transformation, : “ la présentation actuelle est figée. Il faut sortir de la simple illustration du XIXeme siècle, mieux comprendre les mécanismes de base de la vie quotidienne, intégrer la modernité dans les traditions…”.

Les Terres cuites de Léopold HARZE au Musée de la Vie Wallonne. – 1860.

Des écoliers de village, profitant de l’absence momentanée du maître, ont mis la classe sens dessus dessous et se livrent sans contrainte, les uns au jeu de billes, les autres à des pitreries allant jusqu’à l’irrévérence à l’égard de leur vieil instituteur.
Celui-ci, rentrant à l’improviste, se plante, bras croisés, dans l’embrasure de la porte et exprime par son attitude sa stupeur et sa profonde indignation.