par Rolande Bertrand
En wallon : bale – boule – kèsse
stô, éteuf = balle à jouer, spécialement formée de chiffons, servant aux jeux de fillettes.
Djouwer al bale, à stô.
stô d’pèces rimpli d’laton (son ou sciure)
vos avez li stô èl min ( vous avez beau jeu)
si r’taper li stô ( se renvoyer la balle)
stô d’ivier (boulet de neige)
èn aller reû come in bale ( partir comme un trait).
En français :
balle : itla. Palla (balle à jouer)
petite pelote ronde servant à jouer
petite sphère élastique dont on se sert pour divers jeux.
avoir une bonne balle (figure)
se renvoyer la balle (la responsabilité)
à vous la balle (à votre tour)
prendre la balle au bond (saisir l’occasion favorable)
c’est ma balle (c’est mon affaire)
enfant de la balle (au début fils du maître du jeu de paume – personne élevée dans le métier de son père, se dit surtout des comédiens)
prête-moi cent balles (cent francs).
Matière : chiffons, son, cuir, caoutchouc, mousse, plastique.
Origine de : balle pelote, tennis, base-ball, cricket, football, basket-ball, net-ball, rugby,…
JEU SIMPLE : à une ou deux balles, en l’air, à deux partenaires, en cercle.
LA BALLE AU MUR : balle de tennis, équipes de 4 ou 5 joueurs, temps déterminé.
La balle est envoyée rebondir sur un mur en la frappant avec la paume de la main et le suivant doit la rattraper et la renvoyer de la même manière, directement ou après rebond, à décider avant le jeu.
L’équipe joue dans un temps précis qui sera identique pour les autres équipes.
Décomptes des points : si la balle n’est pas rattrapée, plusieurs rebonds, la balle sort des limites, 2 fois par le même joueur, la balle est tenue dans la main et non frappée.
GRESSE-BALLE : Chaque joueur joue une suite bien établie de plusieurs mouvements. L’ordre des mouvements doit être respecté et peut-être psalmodié en comptine.
- ne pas bouger les pieds
- ne pas rire
- ne pas parler (main sur la bouche)
- d’une main, de l’autre (de la main droite puis gauche)
- d’un pied, de l’autre (levé pied droit, puis gauche)
- d’une jambe, de l’autre (balle lancée sous la jambe)
- petite tapette (taper dans les mains)
- petit rouleau (tourner les bras)
- grand rouleau (tourner sur soi-même)
- petit pieu (croiser les bras sur la poitrine)
- grand pieu (croiser sur poitrine et dans le dos)
Le jeu peut se faire individuellement (chronométrer) ou tous en même temps, le plus rapidement possible pour terminer le premier.
QUI A LA BALLE : Le premier joueur tourne le dos aux autres qui se tiennent sur un rang, à 2 ou 3 mètres derrière un tracé au sol. Il lance la balle par-dessus son épaule. Un des joueurs la réceptionne, la cache derrière le dos, tous les autres mettent les mains de la même manière et crie en choeur ; « qui a la balle ? ».
Remarques : Veiller à ne pas être violent pour attraper la balle. Les joueurs peuvent donner la balle à un autre malhabile. Le lanceur peut fixer un joueur pour observer ses réactions. Celui qui a la balle prend la place du lanceur s’il n’a pas été découvert.
BALLE CHASSEUR : Les joueurs s’égaient dans un espace bien délimité. Le chasseur jette la balle sur un joueur, si celui-ci n’est pas touché, le jeu continue. Si le joueur est touché, il devient à son tour chasseur (met un signe distinctif : foulard-mouchoir). Les deux meneurs peuvent se passer la balle pour toucher une autre victime qui deviendra chasseur à son tour.