Le samedi 10 novembre 2007, le bourgmestre Arthur Cortis et les échevins Valérie Laplanche, Dany Cuypers, Jean-Pascal d’Inverno et Frédéric Crunenberg recevaient Jean Claude Marcourt, ministre wallon du patrimoine. C’est au 57 chaussée de Marche, que se déroula la première partie de la manifestation.
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1704. L’habitation seigneuriale à Plainevaux
Il existait autrefois dans la seigneurie de Plainevaux un lieu-dit appelé Seraing, homographe du Seraing-sur-Meuse voisin (tous deux écrits parfois Seret, probablement d’après la prononciation locale). Cet endroit se situait « pres la voyé de Rosier » (Rosière); on s’y rendait notamment par la « xhavee », dite aussi « xhavee de Seraing » ou « voye de VIII pieds » allant à Rosière.
1696. Le château de Neuville-en-Condroz.
Nous n’avons trouvé aucune trace de la physionomie que devait avoir le premier établissement rural fortifié édifié à l’emplacement du château actuel. L’origine de cet établissement doit remonter au début du XIIIe s. avec l’arrivée du premier seigneur de la Neuville.
1692. La seigneurie de Plainevaux
Où on apprend une façon d’expier ses péchés…
Voyage à travers la commune (vidéo)
Une vidéo conférence, à la demande du groupe des ainés de Neupré.
Mémoire de Neupré propose
« A la découverte de Neupré, de Neuville à Rotheux »
conférence animée par Edouard David
avec la participation de notre bourgmestre Virginie Defrang-Firket
et les animateurs Ludovic Orban et Axel Pire.
Le lundi 1er mars, poursuite du voyage de Rotheux à Plainevaux, une nouvelle vidéo conférence.
Ferdinand Dessente
Nous apprenons une bien triste nouvelle.
Ferdinand Dessente dit André, gardien et passeur de mémoire, en particulier du Cimetière de Neuville-en-Condroz, est décédé.
Une mémoire de l’histoire du village ainsi qu’une bonne personne nous quitte…
A ses proches, nous adressons nos plus sincères condoléances.…
NEUPRE JOURNEES DU PATRIMOINE 2020
NEUPRE JOURNEES DU PATRIMOINE Les 11, 12 & 13 septembre 2020
VENDREDI 11 SEPTEMBRE 2020 INAUGURATION
Inauguration exceptionnelle dans les écuries du château d’Englebermont:
FRED LERPA EN CONCERT – 20H –
Inscriptions sur place
SAMEDI 12 SEPTEMBRE 2020
10h: Visite guidée de la Réserve naturelle du Bois de Rognac (+/-2h) Lieu: Départ rue des Violettes- 4121 Neuville en-Condroz. Places limitées
10h & 14h: Visite animée du Cimetière américain et de son domaine avec l’asbl «Mémoire de Neupré» Lieu: Route du Condroz 164-4121 Neuville en-Condroz
14h-18h : Exposition «PEUT-ÊTRE» :
les histoires naturelles de Mélanie RUTTEN
Lieu : Centre de lecture publique «Renaud Strivay»
rue du Centre 50c-4122 Plainevaux
DIMANCHE 13 SEPTEMBRE 2020
10h: Visite guidée de la Réserve naturelle du Bois de Rognac (+/-2h)
Lieu: Départ rue des Violettes-4121 Neuvilleen-Condroz.
Places limitées
10h & 14h: Visite animée du Cimetière américain et de son domaine
avec l’asbl «Mémoire de Neupré»
Lieu: Route du Condroz 164-4121 Neuville en-Condroz
14h-15h-16h : Découvertes animées «Autour du ruisseau de Plainevaux»
avec les ADNOVA (Animateurs Découverte Nature Ourthe-Vesdre-Amblève) Lieu : RDV à la MDJ –
rue du Centre, 50 -4122 Plainevaux –
Public: enfants/familles – Places limitées
SAMEDI 12 SEPTEMBRE & DIMANCHE 13 SEPTEMBRE 2020
EN PERMANENCE DE 10H À 17H –
Accueil JDP/
exposition photos « le site classé de la Boucle de l’Ourthe »
Adrien LAFONTAINE
Lieu : Presbytère de Plainevaux,
rue du Centre, 50 – 4122 Plainevaux
Exposition de l’asbl «Mémoire de Neupre>>
Diffusion en boucle de reportages sur
le patrimoine naturel et culturel à Neupré
Lieu : MDJ – rue du Centre, 50 – 4122 Plainevaux
Visites guidées du Potager communautaire «La Binette solidaire>>
Lieu: rue du Cimetière – 4120 Rotheux
Visites libres du Cimetière américain
Lieu: Route du Condroz 164-4121 Neuville-en-Condroz
Balades libres à la découverte du patrimoine naturel et culturel exceptionnel de Neupré
– A pied: site paysager de la «Boucle de l’Ourthe» et jeu de piste «Au fil de l’eau » (Contrat Rivière Ourthe) – 6/8km – escarpé – Découvertes animées avec les ADNOVA (le dimanche) Animations à la ferme «Rosière équestre>>
– A vélo: site paysager de la «Boucle de l’Ourthe», son patrimoine naturel et culturel – 8/10km – VTT ou vélo électrique
– En voiture: circuit dans la commune Départ : MDJ & Presbytère de Plainevaux Rue du Centre, 50 – 4122 Plainevaux Brochures et plans disponibles sur place
AFIN D’ASSURER LA SECURITE ET LE TRACING DANS LE CADRE DE LA CRISE DU COVID 19, LES INSCRIPTIONS SONT OBLIGATOIRES POUR TOUTES LES ACTIVITES. >
rendez-vous ENTRE LE 29 AOÛT ET LE 10 SEPTEMBRE
sur le site
www.joumeesdupatrimoine.be
pour les inscriptions à la visite guidée de la réserve Naturelle et les animations, balades et expositions autour de la Boucle de l’Ourthe.
TICKET À IMPRIMER
Téléphonez au 0495/710.945, SERVICE PROJETS pour les inscriptions aux autres activités
Infos: ww.neupre.be/jdp-2020
nathalie.siola@neupre.be
1155. Une année au pied du clocher
Mémoires d’acolytes d’entre les deux guerres.
Joseph Filée
Mais je bavarde et je suis encore toujours en « Avent », il serait temps d’avancer … dans le temps et d’arriver à Noël. Ce temps débute par les « Grandes Antiennes » ou « Antiennes en O » parce qu’elles commencent toutes par la lettre « O »: « O Sagesse … O Adonai… O Racine… O Clémence… » et dont les deuxièmes lettres lues en les remontant donnent en latin ces mots » Ero cras » ce qui se traduit par « Il vient bientôt » (subtil non?).
Ce sont aussi les premiers « Quatre-Temps » où, le samedi, sont ordonnés les Portiers, les Lecteurs, les Exorcistes, les Acolytes, les Sous-diacres et les Diacres; c’est un mois très chargé. Evidemment, ces cérémonies ne se déroulent pas dans nos petites paroisses mais à l’évêché. Donc, je ne m’y attarderai pas.
Nous arrivons à Noël et ses trois messes, pas les » Trois messes basses » de Daudet, non! Mais la messe de la nuit, à minuit, celle de l’aurore à 8 heures puis celle du jour à 10 heures. Ah quelle belle nuit, avec toutes ces bougies et cierges allumés partout à profusion; il y en a sur les appuis de fenêtres, les autels latéraux et tout autour de la crèche dressée dans le choeur. Monsieur le Curé a sorti tous les personnages en plâtre polychrome, avec un Jésus presque aussi grand que Joseph et Marie pour marquer l’importance du personnage, le tout entouré de bergers et de moutons sans oublier l’âne et le boeuf.
Et nos beaux chants repris en choeur par tous les fidèles, et le « Minuit, chrétiens, c’est l’heure solennelle » réservée au soliste de la chorale, chant puissant qui en fait encore frissonner plus d’un. Il y a parfois un couac lorsque le souffleur se fait bousculer dans l’étroit passage derrière l’orgue par un paroissien retardataire qui, sortant du café de la Place tient absolument à participer au Saint Office en chantant avec la chorale … avec parfois quelques mesures de retard. Après la messe, on se réunit en famille pour manger les « cougnous ».
Nous arrivons alors au 31 décembre, fête de Saint Sylvestre et tant pis pour qui se lève le dernier, il se fera appeler Sylvestre toute la journée. Ce qui n’est pas bien méchant.
Deux semaines plus tard, le 6 janvier, à l’Epiphanie, on fête les Rois, une occasion de plus de se réunir pour manger la galette des rois où la maman a dissimulé dans la pâte, une fève qui désignera le roi de la journée à qui la découvrira, un roi qui se choisira une reine et se permettra d’agir en despote d’un jour! A la maison, l’année qui suivit celle où mon père, le coquin, avait avalé la fève, maman en avait dissimulé trois dans la pâte pour éviter les disputes entre frères.
Nous arrivons à la Purification, le 2 février, mieux nommée la « Chandeleur », 40 jours après Noël (40, un nombre symbolique) avec sa bénédiction des cierges, des « chandelles » que chacun reçoit et porte en procession dans l’église. Ce cierge qu’on ramène chez soi sera allumé les jours d’orage pour éloigner la foudre de son toit. Et puis il y a les crêpes que nous avons hâte d’aller manger!
Le lendemain, le 3 février forcément, personne ne manque la bénédiction de Saint Blaise qui nous évite les maux de gorge. Et j’y crois dur comme fer puisque je suis né ce jour-là et que je n’ai jamais souffert d’angine! Le martyrologue nous apprend que l’évêque Blaise a sauvé un enfant qui se mourait après avoir avalé une arête. Saint Blaise fait partie des 14 saints auxiliaires, un groupe de saints particulièrement célèbres pour l’efficacité de leur intervention. En voici quelques uns, c’est parfois utile : Saint Georges est invoqué contre les dartres, Saint Erasme, aux entrailles enroulées sur un treuil (mon Dieu!) invoqué contre les maux de ventre, (on l’aurait deviné). Saint Vite (ou Vitu, plus connu sous le nom de Saint Guy, le « Ghyslain » qui se retrouve dans les prénoms des anciens), invoqué contre les convulsions, le célèbre Saint Christophe qu’on prie avant les voyages et aussi pendant les orages (tiens ferait-il concurrence à notre Saint Donat?).
Le diacre Saint Cyriaque, pour les maladies des yeux, Saint Acase pour les maux de tête, Egide ou Gilles contre la folie ou les cauchemars, Sainte Catherine d’Alexandrie, pas de Sienne) patronne des étudiants et que les demoiselles devaient éviter de coiffer. Hélas, la plupart de ces saints ne figurent plus au calendrier! Le 4 février, vous trouvez, d’après certains calendriers, Sainte Véronique qui n’est pas le féminin de Saint Véron, un saint homme de chez nous dégommé depuis et qui ne se trouve plus nulle part. Et bien, Sainte Véronique qui n’a jamais eu les honneurs du missel est une sainte apocryphe donc non reconnue authentique mais véhiculée par la tradition, qui aurait essuyé le visage de Jésus sur le chemin du calvaire et dont on a conservé le voile. Véronique, c’est aussi, soit dit en passant, le nom d’une jolie fleurette bleue de nos talus et … d’une passe en tauromachie!. Après tout ceci on pourrait se demander à quel saint se vouer?
Mais vous avez aussi toutes les autres invocations comme « Saint André, dites moi dans mon dormant, quel sera mon amant et mettez lui en main l’outil de son gagne pain » ou encore « Qui l’bon Diu v’benisse! » à qui éternue car on craignait de voir son âme expulsée de son corps à la suite d’un éternuement parfois très retentissant. Ou encore : « Al wäde di Diu » ou « Si plêst à Diu », et aussi, sur un autre ton : « L’diale qui t’apice! » Et bien d’autres encore que vous devez certainement connaître, sans oublier le « Judas, crachez-moi, le Bon Dieu vous punira! », mais ceci n’est pas une invocation!
A
propos du calendrier, je ne résiste pas au plaisir de vous faire
partager une partie des découvertes que j’ai faites en le, ou
plutôt, les farfouillant. Saviez-vous que Saint Hermenegilde, un
prénom relevé sur la tombe d’un fidèle canadien, était fils d’un
roi visigoth, il a été remplacé par Saint Martin ler, dernier pape
martyr. Autre exemple: l’abbé Benoît (21/3) a remplacé le pape Pie
ler (11/7) dégommé pour ajouter Pie X (21/8) tout en gardant Pie V.
Quant à Saint Thimothée, fêté le 24 janvier, il a cédé sa place
à Saint François de Salles qu’on fêtait le 29 pour se retrouver le
26 qui se trouvait être la Saint Polycarpe lequel est passé au 23
février bousculant ainsi Saint Pierre Damien Camaldule qui a gagné
deux places, soit le 21 février, là où heureusement personne
n’était inscrit! J’espère que vous m’avez suivi? Alors, pour en
terminer, une dernière date : le 6 février, ici on se marche sur
les pieds : dans l’ancien missel, on y fête Tite de Crête avec
mémoire de Dorothée alors que le nouveau missel nous l’envoie au
26/1 où se trouvait Saints Paul Miki et Amand qui, eux, sont revenus
au 6/1.
Ces changements ont quelque peu bousculé les dictons paysans: ainsi la Saint Didier que je ne retrouve nulle part (ndlr : le 23 mai) est le jour où il faut semer ses haricots car « à la St Didier, pour un, tu en auras un millier. A la Saint Benjamin (31/3, lui aussi disparu) le mauvais temps prend fin », et « Après Saint Roch. (16/8, il nous est resté celuilà), aiguise ton soc », sans oublier Sainte Claire à qui on porte des oeufs pour obtenir le beau temps. N’oublions pas non plus les saints de glace, Mamert (6/5), Pancrace (12/5) et Gervais (13/5), des saints au sang de navet comme l’écrit l’Almanach Rustica, et encore Médard (8/6) et la pluie, suivi, heureusement parfois, de Barnabé (11/6), et les saints patrons : Honoré pour les pâtissiers (évidemment), Fiacre pour les jardiniers, Pantaléon pour les médecins et Loup pour les bergers (qui l’eut cru!)
0694. Jeu de balle
par Rolande Bertrand
En wallon : bale – boule – kèsse
stô, éteuf = balle à jouer, spécialement formée de chiffons, servant aux jeux de fillettes.
Djouwer al bale, à stô.
stô d’pèces rimpli d’laton (son ou sciure)
vos avez li stô èl min ( vous avez beau jeu)
si r’taper li stô ( se renvoyer la balle)
stô d’ivier (boulet de neige)
èn aller reû come in bale ( partir comme un trait).
En français :
balle : itla. Palla (balle à jouer)
petite pelote ronde servant à jouer
petite sphère élastique dont on se sert pour divers jeux.
avoir une bonne balle (figure)
se renvoyer la balle (la responsabilité)
à vous la balle (à votre tour)
prendre la balle au bond (saisir l’occasion favorable)
c’est ma balle (c’est mon affaire)
enfant de la balle (au début fils du maître du jeu de paume – personne élevée dans le métier de son père, se dit surtout des comédiens)
prête-moi cent balles (cent francs).
Matière : chiffons, son, cuir, caoutchouc, mousse, plastique.
Origine de : balle pelote, tennis, base-ball, cricket, football, basket-ball, net-ball, rugby,…
JEU SIMPLE : à une ou deux balles, en l’air, à deux partenaires, en cercle.
LA BALLE AU MUR : balle de tennis, équipes de 4 ou 5 joueurs, temps déterminé.
La balle est envoyée rebondir sur un mur en la frappant avec la paume de la main et le suivant doit la rattraper et la renvoyer de la même manière, directement ou après rebond, à décider avant le jeu.
L’équipe joue dans un temps précis qui sera identique pour les autres équipes.
Décomptes des points : si la balle n’est pas rattrapée, plusieurs rebonds, la balle sort des limites, 2 fois par le même joueur, la balle est tenue dans la main et non frappée.
GRESSE-BALLE : Chaque joueur joue une suite bien établie de plusieurs mouvements. L’ordre des mouvements doit être respecté et peut-être psalmodié en comptine.
- ne pas bouger les pieds
- ne pas rire
- ne pas parler (main sur la bouche)
- d’une main, de l’autre (de la main droite puis gauche)
- d’un pied, de l’autre (levé pied droit, puis gauche)
- d’une jambe, de l’autre (balle lancée sous la jambe)
- petite tapette (taper dans les mains)
- petit rouleau (tourner les bras)
- grand rouleau (tourner sur soi-même)
- petit pieu (croiser les bras sur la poitrine)
- grand pieu (croiser sur poitrine et dans le dos)
Le jeu peut se faire individuellement (chronométrer) ou tous en même temps, le plus rapidement possible pour terminer le premier.
QUI A LA BALLE : Le premier joueur tourne le dos aux autres qui se tiennent sur un rang, à 2 ou 3 mètres derrière un tracé au sol. Il lance la balle par-dessus son épaule. Un des joueurs la réceptionne, la cache derrière le dos, tous les autres mettent les mains de la même manière et crie en choeur ; « qui a la balle ? ».
Remarques : Veiller à ne pas être violent pour attraper la balle. Les joueurs peuvent donner la balle à un autre malhabile. Le lanceur peut fixer un joueur pour observer ses réactions. Celui qui a la balle prend la place du lanceur s’il n’a pas été découvert.
BALLE CHASSEUR : Les joueurs s’égaient dans un espace bien délimité. Le chasseur jette la balle sur un joueur, si celui-ci n’est pas touché, le jeu continue. Si le joueur est touché, il devient à son tour chasseur (met un signe distinctif : foulard-mouchoir). Les deux meneurs peuvent se passer la balle pour toucher une autre victime qui deviendra chasseur à son tour.
L’ECOLE DE PLAINEVAUX
Cela fait 2 mois que les enfants ne vont pas à l’école. Peut-être que certains ne reverront pas l’école avant septembre. L’école n’a pas toujours existé. Quels sont les débuts de l’école à Plainevaux?