Dimanche 13 octobre 2019 de 10 à 17h
Continuer la lecture de « Brocante des livres »Danemark Normandie
Mercredi 11 septembre 2019 à 20h
Projection de film en avant première
par Philippe SOREIL
Continuer la lecture de « Danemark Normandie »Par un bel après-midi d’été
(p. 26)
En 1952, par un bel après-midi d’été, nous sommes assis dans le jardin, comme tous les dimanches.Un bruit sourd interrompt notre sieste, des cris s’élèvent, je me précipite et constate que le bus a emprunté la rampe de l’étang, y a pénétré et a versé sur le côté.
Continuer la lecture de « Par un bel après-midi d’été »La fontaine au pré
(p.24)
Depuis 1992, année des fontaines, chacun essaye de se souvenir, qui de son puits, qui de sa pompe, qui de sa source
où, chaque jour il venait remplir ses deux seaux pour les besoins alimentaires de la maisonnée.
Continuer la lecture de « La fontaine au pré »Toponymie de Rotheux
C’est au XVème siècle que l’on rencontre les plus anciennes formes connues du nom de Rotheux. En 1454, des archives liégeoises mentionnent: « touts les boys entierement que ont dit de Roteux » (tous les bois que l’on désigne de Rotheux). On note aussi les expressions « en roteur » (1477) ou « a Routeux » (1561).
Continuer la lecture de « Toponymie de Rotheux »Le chêne aux makrales
L’âge a creusé son tronc et dans son ombre antique
Qui frissonne, le soir, aux vents frais du plateau
On voit parfois flotter les franges du manteau
D’une affreuse sorcière aux yeux diaboliques.
Quelques jouets de jadis…
– BRISE: « djouwer al brîse« , c’était jouer au bâtonnet, petit bâton pointu aux deux bouts. En frappant avec un autre bâtonnet sur l’un des bouts de la « brîse » posée à terre, on la fait sauter en hauteur; un second coup atteint la « brîse » au vol et la lance au loin. On nommait aussi ce jeu par l’expression « al Kinaye« . « Kinaye » désignait précisément la palette composée d’un manche et d’une planchette dont le bord est en biseau pour pouvoir ramasser la « broke » (Synonyme de « brîse »). Le joueur crie « Kinî!« . Son partenaire répond aussitôt « Kînaye! » pour montrer qu’il est prêt à saisir la « broke » au vol.
Naissance du scoutisme à Rotheux
Cela se passe en 1946. Mon Dieu que c’est loin…
Un groupe de jeunes garçons du village fréquentaient le patronage paroissial.Maintenant on dit « Le Patro ».
Il s’agissait essentiellement des membres de la Croisade Eucharistique (Les Croisés comme on les appelait) qui après leurs réunions à l’église se rendaient ensuite, accompagnés de Monsieur le Curé, l’Abbé LESENFANT, à l’école des garçons, rue Maflot où ils avaient leur local.
Si les plus jeunes trouvaient à s’occuper et à s’amuser à ces réunions, ce n’était pas toujours le cas pour les aînés; c’est pourquoi, craignant de les voir déserter, notre bon vieux Curé, malgré son grand âge, assis à son pupitre sur une estrade comme un maître d’école, surveillait avec bonhomie et beaucoup de gentillesse le bon déroulement des réunions.
Continuer la lecture de « Naissance du scoutisme à Rotheux »La fabrication de manches d’outils (1)
1ère partie
Jadis, la fabrication de manches d’outils destinés à l’industrie et à l’agriculture était un artisanat florissant, dans certaines communes du Condroz, comme à Rotheux-Rimière ou à Neuville-en-Condroz. En 1950, une équipe d’enquêteurs du Musée de la Vie Wallonne s’est rendue chez Mr Bourgeois pour y recueillir à la fois le vocabulaire utilisé dans ce métier et noter les opérations de fabrication.
Continuer la lecture de « La fabrication de manches d’outils (1) »La fontaine Maflot
D’après Fernand LAFONTAINE, (malheureusement disparu depuis cette interview) à l’esprit curieux et à la mémoire prodigieuse, la fontaine du Maflot est la plus ancienne du village.
Maflot = mauvais flot, sans doute parce que l’eau jaillissait impétueusement, ne se laissait pas maîtriser et dévalait vers le fond de Rotheux vers Berleur.
Elle s’est finalement assagie et a formé une fontaine qui a donné son nom à la rue riveraine.
Juliette 87 ans
En 1933, Edmond et moi avons acheté un terrain à bâtir, à Rotheux, nous habitions Berleur. Notre choix s’est porté sur un terrain situé à proximité du « Maflot ». L’eau était fraîche et potable, du cresson croissait vert et pur autour de la fontaine et des grenouilles coassaient leur joie de vivre.
Nous nous sommes toujours félicités de la proximité de l’eau car en ce temps là, et jusqu’à environ 1956, les foyers qui ne jouissaient pas d’un puits personnel devaient parcourir plusieurs centaines de mètres voire un kilomètre (la Salle), pour aller quérir l’eau nécessaire aux besoins d’un ménage, tandis que moi je longeais notre
parcelle puis une cinquantaine de mètres dans le fond du terrain et arrivais à la fontaine. Avec beaucoup de facilité je puisais avec un seau car l’eau y affleurait.De petits murs, en briques, s’élevaient pour contenir l’eau, et une dalle les surmontait, servant de toit. A l’avant, un mur moins élevé, permettait de s’y appuyer pour puiser l’eau.
Pour abreuver les animaux, les fermiers des alentours transportaient l’eau à l’aide de petits tonneaux.
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