1784. Le 06 juin 2008, notre ami Auguste nous quittait.

Rolande Bertrand

Lors de la cérémonie religieuse, c’est Rolande Bertrand qui a adressé à Auguste DROMELET, au nom de Mémoire de Neupré, ces quelques mots d’adieu.

Cher ami, Je ne suis pas là pour te rappeler ton enfance bercée de principes moraux et chrétiens très profonds, ni ta jeunesse studieuse qui t’a permis d’accomplir avec succès ton activité professionnelle. Non plus te féliciter d’avoir choisi une épouse exceptionnelle qui a embelli ta vie.

Auguste, c’est en tant que membre très actif de Mémoire de Neupré que je désire t’honorer. Dès avant sa création tu étais déjà avide de connaissances sur ton village. Collectionneur de cartes postales anciennes, tu étais profondément attaché à la terre, la nature et aux coutumes de notre région.

Quand nous avons créé Mémoire de Neupré, un groupe dévoué et dynamique s’est immédiatement constitué. Dans cette organisation structurée naissante, il nous fallait un trésorier compétent. C’est avec une grande simplicité que tu as accepté ce poste ingrat. Immédiatement tu as eu la confiance de tous les membres et tu l’as largement méritée ². Tes comptes étaient tenus avec précision, honnêteté et rigueur.

Tu avais un tel désir que le groupe prospère et triomphe que lors d’une demande d’argent pour des photos officielles que tu jugeais trop chères, tu as dit à la secrétaire du moment « i vont m’fé aller à rèkem ».

Lors du conditionnement des Cahiers de Jadis, tu accueillais avec ton épouse, les quelques bénévoles et tu les recevais toujours avec une grande cordialité.

Tous les membres de Mémoire de Neupré et moi-même, te remercions pour ce long dévouement.

Voilà, Auguste, comment je voulais te saluer et te dire au revoir.