0040. La généalogie

Discipline qui a pour objet la recherche de l’origine et de la filiation des familles.
Qui dit généalogie, dit état-civil.

Les sources de recherches sont multiples et principalement:

Les registres paroissiaux.
  – Les registres d’état-civil.
– les registres de population.


D’autres sources sont: les cours de justice, les protocoles notariaux, les registres de cures, etc..

L’état-civil a été instauré sous l’occupation française, (1795-1796), époque de la réorganisation administrative suivant le régime républicain.

Les registres paroissiaux (avant 1796), mis à jour par les curés, tenaient lieu d’état-civil. Ils comprenaient essentiellement des actes de baptême, de mariage, de décès ou d’inhumation. Plus on remonte le temps, plus ils sont laconiques et plus le puzzle familial se reconstituera difficilement.

Les registres d’état-civil récents (après 1870) comprennent, non seulement, les actes de naissance, de mariage et de décès mais aussi la publication des bans de mariage indiquant le lieu où le mariage projeté aura lieu et où on pourra rechercher l’acte de mariage. L’état-civil ancien (1796-1870) comprend pour cette période les mêmes renseignements mais parfois moins élaborés au fur et à mesure que l’on remonte le passé.

Les registres de population permettront de suivre le mouvement migratoire de la population, à l’intérieur d’une commune ou en dehors de celle-ci, à une époque donnée. Ils donnent également des renseignements concernant les personnes qui n’y sont ni nées, ni mariées.

Les autres sources permettront d’attester la présence des familles par les comptes rendus des assemblées de la communauté, de préciser les liens de parentés par les testaments, contrats de mariage, partages des biens passés devant les curés ou notaires.

Tous ces documents sont consultables aux Archives générales du Royaume à Bruxelles et dans les dépôts des Archives de l’Etat dans les provinces (Liège, Huy, Namur, Mons,…).

En principe, la consultation des registres d’état-civil de moins de 100 ans d’âge, c-à-d, après 1870-1880, n’est pas autorisée pour sauvegarder le secret des filiations naturelles et adoptives. Il est parfois possible d’obtenir une autorisation en adressant une demande circonstanciée, auprès du Procureur de Roi du Tribunal de première instance de l’arrondissement où l’on souhaite effectuer des recherches.

Dans la plupart des cas, on pourra se passer de ces démarches. Qui ne connaît suffisamment ses parents et grand-parents jusqu’au début de ce siècle ou fin du 19ème siècle.

Pour mieux illustrer cette collecte des données, à travers les différentes sources de renseignements, vous trouverez en annexe un extrait des filiations des familles DELINCE pendant 200-250 ans au sein de la région condruzienne et quelques noms de familles-souches de NEUPRE avant 1850: Bihet, Bourgeois, Colin, Cromps, Delincé, Delcommune, Delahaut, Galere, Garitte, Gony, Marechal, Marchand, Nailleux, Olein, Olivier, Looze, Pironet, Thomas, Thonet, Strivay, Spineux.

Georges LORNEAU.